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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 22:29

L'âge, le sexe ou encore les origines sont souvent cités comme des freins à l'embauche, selon les personnes à la recherche d'un emploi. Les habitants des zones rurales ou de ZUS souffrent le plus.

La discrimination à l'embauche frappe de plus en plus de chômeurs. Selon une enquête Ifop pour le Défenseur des droits publiée ce lundi, 87% d'entre eux considèrent que les discriminations sont fréquentes au moment d'accéder à un emploi. Près de 37% affirment en avoir été personnellement victimes.

Parmi les quatre sources de discrimination, désignées par plus de 20% des demandeurs d'emploi, figurent l'apparence physique (obésité, vêtements), le fait même d'être chômeur, le sexe ou les origines (couleur de peau, nationalité, accent). D'autres critères sont parfois cités comme le handicap, l'âge avancé, le lieu d'habitation, le fait d'être enceinte, d'être syndiqué ou l'orientation sexuelle. Pour 48% des demandeurs d'emploi résidant en Zone urbaine sensible (ZUS), ce sont les origines qui s'avèrent être les plus discriminantes.

Hormis les habitants des ZUS ou des zones rurales, la majorité des chômeurs interrogés estime que la discrimination a davantage lieu au moment d'un entretien d'embauche qu'à l'occasion de l'envoi d'un CV.

Les actifs aussi concernés

Plus inquiétant, ces discriminations ne prennent pas fin avec l'embauche. Début janvier, la sixième édition du baromètre réalisé par l'Ifop pour le Défenseur des droits et l'Organisation internationale du travail (OIT) démontrait que les actifs, aussi bien dans le privé que dans le public, étaient aussi concernés par le phénomène. 29% des agents de la fonction publique et 30% des salariés du privé déclaraient avoir été la cible de discrimination au moins une fois.

Les principaux critères de discrimination cités par les victimes étaient les mêmes que celles évoquées par les chômeurs: l'âge, le sexe et la grossesse ou la maternité. Les responsables désignés par les victimes étaient la direction et le supérieur hiérarchique direct, suivi des collègues de travail. Près de quatre victimes sur dix rapportent par ailleurs n'avoir rien dit, principalement parce qu'elles pensaient que cela n'aurait rien changé.

Vu sur www.lefigaro.fr

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